championnats du monde de natation 2007

Les championnats du monde de natation qui se deroulent a Melbourne ont commencer le 17 mars et se termineront le 1er avril.
Venez poster ici vos commentaires et les resultats des nageurs francais!

Merci!! On attend ca avec impatience!!

News du 25 Mars:

Bravo au relais masculin. Les garcons ont remporte la medaille de bronze sur le relais 4x100 mètres nage libre et ont egalement battu le recod national. Bravo a eux!

Alena Popchanka est qualifiee pour la finale du 100m papillion, finale qu'elle disputera demain.

merci beaucoup Amaury etait dans le relais non ?

Déjà comblée par le nouveau sacre mondial de sa chef de file, Laure Manaudou, sur 400 mètres, l'équipe de France a décroché dans la foulée dimanche, à Melbourne, une deuxième médaille dès la première journée des Championnats du monde avec le bronze du relais masculin sur le 4x100 m. Quatre ans après Barcelone, où le Bleus avaient décroché le même métal, les Gilot, Bousquet, Sicot et Bernard ont remis le couvert et annoncé le réveil de ces messieurs côté tricolore...

Le relais français de nouveau bronzé tout comme en 2003 à Barcelone. La voie était tracée. A Melbourne, l'équipe de France savait qu'elle pouvait compter sur sa reine des bassins, une Laure Manaudou fidèle comme à son habitude au rendez-vous de son 400 mètres pour lancer sur des chapeaux de roue ces Championnats du monde aux antipodes. Mais dimanche, alors que la chef de file tricolore venait d'éclabousser cette première journée de toute sa classe en se parant une fois encore d'or et que le clan des Bleus guettait le podium et la nouvelle Marseillaise en l'honneur la belle, l'euphorie s'est prolongée grâce à un relais masculin qui a su aller au bout de son ambition.

On savait cette équipe de France armée pour venir se mêler à la lutte avec les meilleurs tout en espérant secrètement un possible podium dans une course qui marque traditionnellement l'un des premiers temps forts des Mondiaux. Dans ce concert des hommes « les plus vite » de la planète, Fabien Gilot, Frédérick Bousquet, Julien Sicot et l'homme en forme de la saison, Alain Bernard voulaient se faire leur place au soleil quatre ans après le bronze décroché lors des Mondiaux de Barcelone par la même formation, exception faite de Bernard successeur de Romain Barnier.

Bernard: "On se sent comme des frères"

"On savait très bien que c'était loin d'être gagné d'avance, même si on savait qu'on avait le potentiel pour faire quelque chose", commentait après coup Alain Bernard, le finisseur de ce collectif car, en matinée, à l'heure des séries, ce sont bien Amaury Leveaux et Grégory Mallet qui, soldats de l'ombre titulaires en lieu et place de Bousquet et Bernard, avaient su assurer la qualification pour la finale avec un cinquième chrono en 3'16"51. Bousquet, lui, avait effectué une parfaite mise en jambes sur les séries du 50 mètres papillon, y décrochant même sa qualification. Mais, illustration de cette priorité donnée au collectif sur le destin individuel de chacun, le champion d'Europe du 100 mètres (petit bassin) choisissait de ne pas s'aligner en demi-finales pour mieux honorer le relais de sa présence en finale.

Une course pour la médaille qui s'annonçait somptueuse avec au départ le gratin du sprint mondial réuni. Mais les Tricolores se montrent intraitables et vont puiser les ressources pour réussir le même exploit qu'il y a quatre ans à Barcelone. En Catalogne, les Bleus avaient dû claquer un nouveau record de France en 3'15"66. Dimanche, cette marque n'a pas résister, cédant sous la fougue tricolore pour établir un nouveau chrono référence en 3'14"66. A l'issue du premier relais de Fabien Gilot, auteur d'un 100 mètres en 49"18, la France ne pointe pourtant qu'en sixième position à pratiquement 1'30 des intouchables Américains de Michael Phelps, futurs vainqueurs. Mais Frédérick Bousquet, en nageant en 48"48, permet le retour sur les Etats-Unis et surtout l'Australie et le Brésil. Idéal pour l'entrée en matière de Julien Sicot, le quadruple champion de France, qui lance Alain Bernard sur les bases du podium espéré. "Fred (Bousquet) nous a super bien lancés, après, ça a suivi et on s'est arraché. La natation est un sport individuel mais à travers le relais, on se sent comme des potes, même comme des frères", lâche le dernier relayeur, auteur du meilleur chrono tricolore (48"18) et tout à sa joie après la conquête du bronze. L'argent leur aurait été si bien mais c'était compter sans la "bomba" italienne, Filippo Magnini, l'homme le plus rapide (47"18) sur cette finale et décisif pour devancer les Tricolores. La conclusion pour Bousquet: "Tout le monde partage ce bonheur. Voilà quatre ans qu'il n'y avait plus de relais aux Mondiaux, c'est de bon augure pour les JO."

Déception pour Dubosq

Une fois n'est pas coutume, ces messieurs de l'équipe de France, souvent décriés ces dernières saisons pour leurs performances en-deçà de celles réalisées par leurs homologues féminines, ont fait mieux que ces dames, le relais féminin, composé de Céline Couderc, Malia Metella, Aurore Mongel et Alena Popchanka, signant toutefois une honorable sixième place en 3'40"09. Popchanka qui, elle, a su décrocher sa qualification pour la finale du 100 mètres papillon avec un septième chrono (58"49) qui semble la tenir à distance d'un espoir de médaille lundi.

Déception en revanche pour Hugues Dubosq qui s'arrête au stade des demi-finales sur 100 mètres brasse avec un chrono bien décevant (1'01"80). De belles promesses enfin avec les performances des jeunes Sophie Hubert, qui malgré son élimination dès les séries du 400 mètres bat son record personnel de plus de trois secondes, et Sophie De Ronchi, qui après le forfait de Manaudou sur 200 mètres 4 nages a parfaitement su prendre le relais et ne tombe qu'en demi-finales (2'16"89) handicapée par une douleur au genou survenue après les séries.

news du 26/03/07:

- Laure Manaudou s'est qualifiee pour la finale du 1500m et les demi-finales du 100m dos
- Amaury Leveaux s'est quant a lui qualifie pour les demi-finales du 200m
- Anne-Sophie Le Paranthoen s'est elle qualifiee pour les demi-finales du 100m brasse. A noter q'elle a etablit un nouveau record de France!

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Resultats du 27.03.07 pour les francais:

50 m brasse messieurs
Hugues Duboscq: 13e des séries (28.17). 12e des demi-finales (28.36). Eliminé.

200 m papillon messieurs
Christophe Lebon: 26e des séries (2:00.20). Eliminé.

200 m nage libre dames
Aurore Mongel: 21e des séries (2:01.23). Eliminée
Laure Manaudou: 1re des séries (1:57.66, record de France). 5e des demi-finales (1:57.30, record de France). Qualifiée finale mercredi en soirée.

800 m nage libre hommes
Sébastien Rouault: 8e des séries (7:52.92). Qualifié pour la finale de mercredi.
Nicolas Rostoucher: 18e des séries (8:03.03). Eliminé.

100 m dos dames
Laure Manaudou: 2e de la finale (59.87, record d'Europe).

1500 m nage libre
Laure Manaudou: 8e de la finale (16:42.17)

Retrouvez les déclarations de Laure Manaudou et de tous les nageurs français à l’issue de la troisième journée des championnats du monde de Melbourne.

SOIR

Hugues Duboscq(12e temps des demi-finales du 50m brasse en 28""36, éliminé) : Je fais un très mauvais départ. Je m"en rends immédiatement compte. Par la suite, je vais une course honorable mais je n"anticipe pas bien le mur. Je passe donc à la trappe, mais je suis tout de même content puisque j"ai retrouvé mes sensations et su, cette fois-ci, gérer mon stress. Je n"avais rien à perdre. J"avais pour objectif une place en finale et/ou de retrouver mes sensations. J"en ai eu un des deux. Maintenant, je vais pouvoir profiter de quatre jours de repos pour lâcher un peu de lest, visiter un peu le coin avant de me replonger à fond pour le 4x100m 4 nages.

MATIN

Hugues Duboscq(13e temps des séries du 50m brasse en 28""17, qualifié pour les demi-finales) : Je me sentais vraiment mieux dans l"eau. J"ai un peu retrouvé mes sensations. Mes problèmes actuels sont avant tout dus au stress. Un stress que j"arrive normalement à extérioriser, à gérer mais qui, ici, me bloque. Je dois essayer d"en trouver l"origine et essayer de le combattre efficacement. Je n"ai maintenant plus rien à perdre. Je ne peux de toute façon pas faire pire qu"en demi-finale du 100 mètres. Après Shanghai, après Budapest, voila un troisième championnat international qui ne répond pas vraiment à mes attentes. Il va falloir que j"essaie de rebondir à Pékin en essayant de résoudre les problèmes les uns après les autres et le plus important, de retrouver mes sensations dans l"eau.

Christophe Lebon(26e temps des séries du 200m papillon en 2'00''20, éliminé) : C'est dur à vivre parce que j'ai beaucoup travaillé cette année. Peut-être que je ne me suis pas totalement remis de la charge de boulot fourni à l' entrainement. Je ne comprends pas pourquoi je suis aussi loin des temps de la saison dernière. Je vais essayer d'analyser cette course avec mon entourage. J'ai craqué physiquement. Je me sentais super bien pendant 125 mètres et puis, tout d'un coup, les bras ont lâchés. L'objectif va être maintenant de profiter des trois jours de repos pour bien récupérer avant de me concentrer sur le 100 mètres.

Aurore Mongel(21e temps des séries du 200m nage libre en 2'01''23, éliminée) : Je suis malgré tout contente. Je ne suis certes pas qualifiée pour les demi-finales mais j'ai battu mon meilleur temps. J'étais dans une très bonne série. Je savais que ça nagerait très vite mais j'ai fait l'effort de rester concentrée sur ma course. Ce 200 mètres nage libre m'a avant tout permis de prendre des repères pour le 200 mètres papillon de demain, épreuve pour laquelle j'espère me hisser en demi-finales. Le 100 mètres du 4x100m de dimanche n'a pas laissé trop de traces. Je suis confiante pour la suite.

Laure Manaudou(meilleur temps des séries du 200m nage libre en 1'57''66, qualifiée pour les demi-finales) : Je suis assez contente, je signe notamment un bon dernier 50 mètres. Pour moi, maintenant ce n'est que du bonus. Il y a une forte concurrence dans chaque course mais je vais tacher de me faire plaisir et de faire peur aux Américaines comme elles me l'ont fait sur le 400. Je suis vraiment pressée de voir comment je vais me sentir dans l'eau cet après-midi. Ca ne peut que bien se passer, je pense.

Sébastien Rouault(8e temps des séries du 800m en 7'52''92, qualifie pour la finale) : Je suis, il est vrai, tout proche de mon record de France mais j'espérais beaucoup mieux. Je pense avoir fait quelques erreurs au cours de ma course, avoir notamment manqué de patience et de maitrise. Comme je ne suis pas un très bon finisseur, je suis obligé de durcir la course avant. Je relance bien à 150 mètres du but, mais comme d'habitude, je pèche un peu dans le dernier 50.

Nicolas Rostoucher(18e temps des séries du 800m en 8'03''03, éliminé) : C'est nul ! Je finis à 11 secondes de mon meilleur temps. Je ne comprends pas vraiment ce qui s'est passé. Il faudra que j'en parle à Philippe Lucas. Je ne suis peut-être pas assez reposé. Je ne veux pas trop en parler parce que je pourrais me tromper dans mon analyse.

Philippe Lucas(entraineur de Nicolas Rostoucher éliminé en séries du 800m) : C"est normal. Il lui faut un peu de temps. Ca ne fait que 13 semaines qu"il travaille avec moi. Il a changé beaucoup de choses à son programme d"entraînement. Il faut qu"il s"adapte et il faudra bien une année pour y parvenir.

Eurosport - Propos recueillis par notre envoyé spécial, Thomas Bonnet - 27/03/2007 12:52

C'est vraiment pour Dubosq lui qui avait fait une super année 2004-2005 ...

Retrouvez les déclarations de tous les nageurs français à l’issue des séries de la quatrième journée des championnats du monde de Melbourne.

Esther Baron(31e temps des séries du 50m dos en 29""88, éliminée) : Un bon départ, une bonne coulée, une arrivée moyenne&hellip je suis assez satisfaite de ma course, d"un tout autre niveau que mon 100 mètres. L"attente pour le 200 mètres dos est vraiment très longue. C"est très frustrant d"autant plus que je me sens vraiment bien dans l"eau et que je fais de bonnes séances d"entrainement. Il faudra vraiment que je sois costaude sur le 200 puisque le plateau est très relevé. Je serai obligée de signer un très bon chrono pour espérer me hisser en finale.

Philippe Lucas(Entraineur d'Esther Baron, 31e temps des séries du 50m dos en 29''88, éliminée) : Je pense qu'après sa prestation sur 100 mètres dos, Esther baron n'était pas rassurée. Je pense que ca va un peu mieux mais il faudra vraiment qu'elle fasse un bon chrono sur 200 mètres dos dès les séries. Elle a besoin de signer une bonne performance pour se rassurer. Je ne pense pas qu'elle soit vraiment sereine.

Philippe Lucas (Entraineur de Laure Manaudou, 3e temps des séries du 50m dos en 28''84, qualifiée pour les demi-finales ) : Je vais voir avec elle, mais ça m'étonnerait qu'elle nage la demi-finale du 50 mètres dos. Maintenant, je n'irai pas à l'encontre de sa décision. Je pense que ça serait plus raisonnable d'y renoncer d'autant plus qu'en finale du 200 mètres nage libre, le niveau risque d'être particulièrement élevé.

Frederick Bousquet (27e temps de séries du 100m nage libre en 49''94, éliminé) : Je n'ai aucune idée ce qui s'est passé. Ça fait chier, c'est de la merde. Je n'ai pas grand-chose à dire, je suis désolé !

Alain Bernard (4e temps des séries du 100m nage libre en 49''08, qualifié pour les demi-finales) : Je me suis rendu compte que ça commençait à nager vite dès la 13-15e série, c'est pourquoi j'ai été obligé d'aller chercher un bon temps dès ce matin. J'ai mis 20-30 mètres à me sentir bien dans l'eau mais par la suite, je déroule tranquillement. C'est un résultat encourageant en vu des demi-finales. Il y a du beau monde en lice et tous les principaux favoris ont répondu présent. Je vais y aller étape par étape mais je pense qu'il faudra signer un temps de 48''7-48''9 pour être sûr de rallier la finale.

Aurore Mongel (11e temps des séries du 200m papillon en 2'10''19, qualifiée pour les demi-finales) : Je suis assez contente. Je rentre dans les 16. Je vais donc me reconcentrer dès maintenant pour essayer de me hisser en finale cet après-midi. On a pu voir qu'il y a eu de très très bons chronos dès les séries. Je pense qu'intégrer les 8 ne sera pas une chose facile et que je devrai battre mon meilleur temps personnel pour espérer. Je me suis entrainée pour ça. Participer aux séries du 200 mètres nage libre hier m'a beaucoup aidée et m'a permis de trouver immédiatement mes repères. Ça m'a permis d'aborder la course en confiance.

Sarah Bey (29e temps des séries du 200 m papillon en 2'14''83, éliminée) : Je n'étais pas bien. Je me sentais fatiguée et lourde dès les premiers 50 mètres.

Eurosport - Propos recueillis par notre envoyé spécial, Thomas Bonnet - 28/03/2007 07:25

News du 29/03/07

- Alena Popchanka et Malia Metella se sont qualifiees pour les demi-finales du 100m nage libre
- finale du relais 4x200m ce matin

29/03/2007
Natation - ChM - Elles ont bien pris le relais

Incroyable ! Laure Manaudou ne nage pas, jeudi matin à Melbourne. La double championne du monde des 400 et 200 m se réserve pour la finale du 4x200 m, ce soir. Ces copines du relais, Alena Popchanka, Sophie Huber, Céline Couderc et Aurore Mongel, ont signé le troisième temps des séries avec un excellent temps de 7'59"48. Pour la finale, Céline Couderc cède sa place à la championne olympique avec une grande chance de médaille pour les Bleues. «On est arrivées à faire un très bon chrono sans Laure. On était dans une série qui allait relativement vite. Avec ce qu'elle a fait hier après-midi (mercredi), on peut imaginer s'approcher du podium, prévoit la troisième relayeuse des Tricolores et future remplaçante. Tout peut se passer dans une finale, mais je pense qu'on a le niveau. Nos principales adversaires sont les Allemandes, les Australiennes et les Américaines.» Un peu plus tôt, Malia Metella et Alena Popchanka ont décroché les deux autres billets français pour les demi-finales du 100 m nage libre. En revanche, Simon Dufour sur le 200 m dos et Sophie de Ronchi sur le 200 m brasse n'ont pas passé le "cut".

Il y a des matins où tout est gris, le ciel comme les performances. Sur le 100 m, la qualification en 55''57, bien loin de son record de France en 54"46, voile à peine la déception de Malia Metella. «Je m'attendais à mieux, on fait avec, ça passe tant mieux. J'ai encore un peu de fatigue dans les jambes, j'espère que cela va passer pour ce soir. J'avais encore les jambes un peu lourdes, déplore la Guyanaise. Ce n'est pas un bassin facile. Je passe en demie et il faudra vraiment nager en 54"4 pour passer en finale. On va voir ce que cela va donner parce que je ne suis pas vraiment en forme.» Et les questions commencent à s'amonceler pour la vice-championne du monde de la distance. Victime d'une inflammation au thorax détectée il y a un an, elle connaît des difficultés pour revenir. Abonnée aux podiums, la sprinteuse trouve le temps long : «En demie, il faudra que je sois à plus de 100% pour pouvoir me surpasser. Je suis très loin de la forme de Montréal, j'espère qu'à la fin de l'année cela va passer parce que cela va devenir dur mentalement. Là, ça va mieux parce que je suis passée en demie, cela me soulage un peu, mais si ça continue comme ça jusqu'à la fin de l'année cela ne va pas tenir longtemps.»

Déceptions en série


Et les interrogations sont communicatives. Après son 200 m dos en 2'01"18 à plus de trois secondes de son record de France en 1'57"90, Simon Dufour a du vague à l'âme. «Je suis vraiment déçu de ma perf, je ne sais pas ce que j'aurais fait de plus en demi-finale. Je n'avais pas ma place. Je suis bien, je nage bien, j'ai l'impression d'être en forme, mais les temps ne suivent pas. J'ai l'impression de nager 1'59'', mais je vois bien que je ne suis pas dans le coup, les autres à côté sont vraiment devant moi, regrette le capitaine de l'équipe de France. Je ne vois pas quoi changer, cela fait trois ans que je suis à côté de mes performances, cela devient un peu difficile. C'est lassant, frustrant. J'ai l'impression de faire des efforts, beaucoup de concessions ces derniers temps et ça ne passe, je me pose beaucoup de questions. Je ne vais pas continuer à faire des concessions comme cela pour nager si peu vite.» Seule l'ambiance de l'équipe de France lui donne un peu de baume au coeur.

Pour Sophie de Ronchi, la déception n'est pas du même acabit. Pour ses premiers Mondiaux, elle a battu de neuf centièmes son meilleur temps sur le 200 m brasse en 2'31''30 avec son meilleur temps de passage en 1'11''70. Après un bon départ, elle a craqué sur les derniers 25 m, signe le 21e temps des séries et ne se qualifie pas. Mais l'expérience engrangée compense la déception immédiate : «Pour mes premiers Mondiaux, je suis un petit peu déçue, j'étais partie pour faire une finale surtout sur le 200 quatre nages, mais je n'ai pas été capable de gérer la pression et d'y arriver. J'ai appris qu'il y en a qui vont très vite et qu'il ne faut pas se laisser impressionner, de ne pas regarder à côté et de se concentrer sur soi-même. C'est le plus dur.»

Sophie DORGAN, à Melbourne

source: equipe.fr

News du 29.03.07:

- Malia Metella s'est qualifiée ce matin pour la finale du 100 mètres nage libre
- Alena Popchanka a elle été éliminée dans cette même demi-finale.
- Alena Popchanka, Sophie Huber, Aurore Mongel et Laure Manaudou ont terminé 3e du relais 4x200 mètres nage libre. Les Françaises ont elles réalisé un nouveau record de France en 7'55''96.

J'espère que Malia va gagner une médaille depuis le temps des JO...

Croisons les doigts!

Journée très chargée pour Aurore Mongel. Qualifiée pour la finale du 200 mètres papillon, la nageuse française a ensuite aidé ses coéquipières à décrocher la première médaille française mondiale de l'histoire en relais féminin en se hissant sur la troisième marche du podium du 4x200m.

AURORE MONGEL, racontez-nous votre finale du 200m papillon disputée peu de temps avant la finale du relais...

A. M. : Pendant la finale, je me suis avant tout concentrée sur ma course mais je n'ai jamais été vraiment dedans. J'étais trop crispée. Les filles ne sont pas parties sur un rythme très élevé, puisque j'ai pu suivre au début mais dès qu'elles ont pris deux ou trois mètres d'avance, ça a été très dur pour moi, j'ai pris un coup au moral. La fin a été pénible tant sur le plan physique que moral mais je n'oublie pas pour autant ce que j'ai fait avant en signant notamment un temps de 2'09''. Je n'ai pas forcé autant que j'aurais pu au cours des derniers 25 mètres. Je n'en voyais plus vraiment l'intérêt.

N'a-t-il pas été trop difficile de vous replonger dans le relais après votre déception en individuelle (dernière de la finale du 200m papillon) ?

A. M. : C'est vrai que pour moi, la journée a été un peu chargée mais à la suite de la finale du 200 mètres papillon un peu décevante, je me suis immédiatement reconcentrée sur le relais. J'avais conscience que l'on pouvait faire de grande chose avec cette équipe. Récolter une médaille de bronze est vraiment une belle récompense.

Comment s'est déroulé votre passage lors de la finale du relais ?

A. M. : Tout s'est très bien passé. Je suis partie un peu vite parce que je savais que les autres allaient faire le forcing pour me passer devant. J'ai essayé de tenir le plus longtemps possible. Les derniers 50 mètres ont été assez pénibles mais quand on est dans un relais, on pense à l'équipe, à la fille qui est derrière, donc on essaie de tout donner.

Auriez-vous préféré ne pas participer aux séries du relais pour préserver vos forces en vu de votre finale du 200m papillon ?

A. M. : Oui, j'aurais effectivement préféré ne pas courir, mais nous n'avons pas assez de marge de sécurité en relais. Il est difficile pour nous de pronostiquer ce qu'on va être capable de faire en série, c'est pourquoi on a préféré ne pas prendre risque. On a pensé, avec l'ensemble de l'équipe de France, qu'il était peut-être préférable de garder un relais un peu plus fort le matin pour assurer la qualification. Je crois que nous avons bien fait. Pour mon 200m papillon, rester un pied dans la compétition m'a peut-être fait du bien.

Aucun regret tout de même ?

A. M. : Comment pourrais-je avoir des regrets avec une médaille autour du coup.

Est-il facile de vous retrouver en équipe pour les relais ?

A. M. : En ce moment en équipe de France, il y a vraiment une super bonne ambiance. Tout le monde soutient chacun à chaque instant quelles que soient les courses. On forme vraiment un groupe très soudé depuis quelques années, c'est pourquoi il est vraiment très facile de se retrouver dans le relais. Tout se fait très naturellement. A chaque fois, celle qui est le plot de départ peut sentir le soutien des trois autres. Dès la chambre d'appel, on s'encourage, on se motive mutuellement.

Comment gérez-vous la composition de l'équipe ?

A. M. : On a de la chance parce que nous ne sommes pas que quatre en France à pouvoir prétendre à rentrer dans l'équipe de relais. C'est toujours difficile pour la fille qui nous regarde depuis les gradins l'après-midi mais il faut se dire que c'est une réelle chance de pouvoir reposer certaines filles, comme Laure, le matin. C'est un vrai avantage.

Apres le 4x100m masculin, c'est une 2e médaille décrochée par les relais tricolores. Qu'est-ce que ca vous inspire ?

A. M. : Ça montre, je pense, qu'au fil des ans, la France devient une grande nation de natation, portée par Laure Manaudou. Je pense que l'équipe de France est de plus en plus forte.

Eurosport - Propos recueillis par notre envoyé spécial à Melbourne, Thomas BONNET - 29/03/2007 18:28

Article de www.equipe.fr

Cinq pour les Bleus, quatre pour Manaudou

Est-ce l'effet papillon qui orne l'omoplate de Laure Manaudou ? Quand la Française réussit, elle draine aussi ses coéquipières. Et les battements de la star de la natation tricolore entraînent de proche en proche une joie collective. Tout sourire, Laure Manaudou fête donc sa quatrième médaille lors de ces Championnats du monde, la cinquième du clan français qui enregistre un nouveau record lors de Mondiaux. Avec sa breloque en bronze autour du cou pour le 4x200 m, la championne olympique semble aussi rayonnante que la veille avec son or du 200 m. «C'est vraiment sympa. Cette médaille compte pour moi, c'est ma première médaille en relais et c'est surtout un travail d'équipe. On ne se voit jamais dans l'année et on arrive à faire une troisième place. C'est vraiment quelque chose d'exceptionnel pour toute l'équipe», se félicite la double championne du monde du 200 et 400 m à Melbourne en remerciant Céline Couderc, remplaçante lors de la finale après avoir participé à la qualification de l'équipe.

Derrière les intouchables Américaines (Coughlin, Vollmer, Nymeyer et Hoff) qui signent le record du monde en 7'50''09, et les Allemandes (Freitag, Steffen, Dallmann et Lurz), les Françaises ont été lancées par la fusée Alena Popchanka et ses quatres longueurs en 1'57''86. Sophie Huber a parfaitement tenu le choc pour donner le relais en deuxième position à Aurore Mongel. Finaliste malheureuse juste avant du 200 m papillon (8e place), la Mulhousienne a tout donné mais les derniers mètres ont pesé. Laure Manaudou plonge alors en quatrième et rejoint rapidement l'Allemande et l'Australienne après un premier 100 m en 55''63. Mais la suite se corse. «J'ai perdu une place, j'ai eu un peu de mal au dernier 100 m et je ne savais pas si j'allais tenir le 200 m, déplore la championne. C'est moi qui ai un peu gâché la deuxième place, mais c'est un esprit d'équipe. C'est grâce à tout le monde qu'on a fait cela.» Quand Laure Manaudou gâche quelque chose, l'équipe de France bat son record de France en 7'55''96 et remporte une médaille de bronze. C'est vraiment du beau gâchis ! Les Bleues en redemandent. Comme Malia Metella.


Le retour de Metella

Entre la Malia Metella des séries et ses 55''57 et celle de la demi-finale et ses 54''61, il y a près d'une seconde, bien sûr, mais surtout quelques interrogations qui s'évanouissent. Ce matin, le discours laissait voir une profonde inquiétude : «Je suis très loin de la forme de Montréal, j'espère qu'à la fin de l'année cela va passer parce que cela va devenir dur mentalement». Ce soir, les paroles laissent espérer le retour de la championne :  «Il fallait que je passe la barre des 55'', je l'ai fait ce soir. C'est une grande joie. Maintenant le plus important sera de battre mon record de France, ça va être mon objectif car le podium, je ne pense pas pouvoir y accéder cette année. Mais on ne sait jamais, tout peut arriver.» Entre-temps, une course avec un départ à l'aveugle sur la ligne d'eau n°1, une première longueur en 26''26 et un finish à l'énergie.

En championne, la Guyanaise enterre donc une partie de ses doutes pour retrouver son beau sourire. La vice-championne olympique (50 m) et mondiale (100 m) n'a pas l'un des plus beaux palmarès de la natation française pour rien. Elle connaît le métier et si elle rend une seconde à Britta Steffen, Natalie Coughlin ou Lisbeth Lenton, elle peut toujours espérer chaparder une bonne place dans l'épreuve phare. Après avoir retrouvé le sourire et ses chronos, pourquoi pas une petite place au soleil ?

News du 30.03.07:

- Esther Baron s'est qualifiee pour les demi-finales du 200m dos. En 2'09''77, Esther Baron a non seulement signé le 2e chrono des séries sur 200m dos aux Mondiaux de Melbourne, mais aussi battu le record de France de la discipline.
- Laure Manaudou et Sophie Hauber se sont qualifiees pour la finale du 800m.
Alain Bernard et Frédérick Bousquet se sont qualifies pour les demi-finales du 50m nage libre.

Moins bonnes nouvelles:
- Amaury Leveaux et Christophe Lebon ont chuté dès les séries sur 100m papillon lors des Mondiaux de Melbourne.
- Le relais 4x200m hommes tricolore a chuté en séries en finissant avec le 10e chrono (7'19''72) et ne verra donc pas la finale.

Retrouvez les déclarations des nageurs français à l'issue des séries de la sixième journée des championnats du monde de Melbourne.
Aurore Mongel (26e temps des séries du 50m papillon en 27''87, éliminée) : Je crois que c'est important pour moi de participer au 50 mètres papillon en vu du 100 et du 200. Même si c'est pour le moment le 200 mètres qui me réussit le mieux, il faut que j'essaie d'acquérir une meilleure vitesse de pointe. Il faut maintenant que je m'efforce à nager proche de la barrière des 27'' sur 50 mètres. C'est ce qui me manque pour nager le 100 mètres en 58'', et sous les barres des 2'09'' au 200m. Malgré l'élimination, je suis satisfaite. Finir sous la barre des 28'' le matin, de bonne heure, après une journée d'hier très chargée, ce n'est pas mal.
Alain Bernard (7e temps des séries du 50m nage libre en 22''26, qualifié pour les demi-finales) : C'est plutôt pas mal pour un matin. Je signe un chrono de 22''26 alors que mon meilleur était de 22''32. Je me suis bien concentré sur mon départ et la reprise de la nage qui sont vraiment mes points faibles. Il fallait, je pense, faire une bonne course dès le matin pour être sûr de passer en demi-finales et pour se mettre en confiance pour la suite.
Ma performance en demi-finale du 100m nage libre me reste effectivement en travers de la gorge, d'autant plus que la finale ne s'est pas nagée très vite. Il n'y a pas eu de perf' extraordinaire. Je garde donc un petit goût amer parce que j'avais peut-être les capacités de faire quelque chose. Ça sera pour la prochaine fois !
Philippe Lebon (37e temps des séries du 100m papillon en 54''27, éliminé) : J'avais pour objectif de me rapprocher des 53'' et j'échoue à plus d'une seconde de mon meilleur temps. Ce n'est pas terrible. Il va falloir se remettre à travailler et tout remettre en question. J'ai pourtant beaucoup travaillé, j'espère que ça paiera par la suite. Dans un premier temps, il va falloir se concentrer sur les prochains championnats de France à Saint-Raphaël, étape vers les prochains championnats d'Europe. Il va falloir que je m'efforce à retrouver mon niveau.
Amaury Leveaux (18e temps des séries du 100m papillon en 53''21, éliminé) : Je suis assez satisfait de ce que j'ai fait puisque j'ai signé mon meilleur temps du matin. Je suis à 6 dixièmes de mon record personnel. Je ne passe certes pas en demi-finales mais ce n'est pas trop grave. Je fais quelques petites erreurs mais ces championnats du monde m'auront permis d'acquérir de l'expérience. Avec le travail que je fournis à l'entrainement, j'ai déjà hâte d'être à l'année prochaine. Je vais tout sacrifier pour les Jeux.
Sophie Huber (6e temps des séries du 800m en 8'29''68, qualifiée pour la finale) : Ça s'est bien passé. J'ai essayé de me remettre vite des efforts et des émotions de la veille. Je n'ai pas pu fêter la médaille, pas pu trop la savourer, mais j'ai su rester dans une sorte d'euphorie puisque que j'ai cassé la barre des 8'30'' et signé mon meilleur temps.
Gregory Mallet (membre du relais 4x200m, 10e temps des séries en 7'19''72, éliminé) : C'est une légère déception mais l'objectif premier était de se qualifier pour les Jeux et donc de finir parmi les 12 premiers. On a déjà un 4x200m moins fort que le 4x100m mais on a dû en plus se passer des services d'Amaury Leveaux, aligné en individuel sur le 100m papillon. C'était donc un peu difficile d'espérer faire mieux.
Esther Baron (2e temps des séries du 200m dos en 2'09''77, qualifié pour les demi-finales) : Je suis effectivement très contente de ma prestation. Il va falloir désormais se donner les moyens de se qualifier en finale. Ça va plutôt bien mais si j'ai un peu mal aux jambes et que j'ai un peu de mal à respirer.
Philippe Lucas (entraineur d'Esther Baron) : Esther a nagé vite parce qu'elle avait besoin de se rassurer mais je ne suis pas sur qu'elle ait les moyens de faire beaucoup mieux. Elle réalise son meilleur temps, elle se hisse en demi-finales, le contrat est donc rempli. Ça serait bien si elle rééditer pareille performance cet après-midi mais la question est de savoir si elle est capable de le faire. En raison de ses blessures, je ne suis pas sûr qu'elle puisse enchainer les courses de haut niveau. C'est la seule incertitude.


Eurosport

News du 30.03.07:

- Resultat du 100m nage libre: Malia Metella se classe 8e et dernière

Dommage...

Mondiaux de natation: Laure Manaudou et Esther Baron en finale

AP | 30.03.2007 | 17:12




Laure Manaudou a effectué une nouvelle démonstration sur 800m nage libre vendredi lors de la sixième journée des championnats du monde de natation à Melbourne.
Après ses médailles d'or sur 200m et 400m nage libre, plus l'argent sur 100m dos, la protégée de Philippe Lucas semble bien partie pour épingler une quatrième breloque indiviuelle à son tableau de chasse samedi en Australie. Elle a aussi obtenu le bronze lors du relais 4x200m nage libre.
La Française de 20 ans seulement a signé le meilleur chrono des séries en 8:25.65. Sa principale rivale, l'Américaine Kate Ziegler, a terminé deuxième à trois secondes (8:28.11). Et comme Manaudou détient le record d'Europe de la distance en 8:19.29, il est aisé de croire que la grande brune dispose d'une bonne marge de sécurité.
"Laure doit nager sa finale du 800m nage libre naturellement", a déclaré Philippe Lucas, son entraîneur charismatique. "Elle ne doit surtout pas suivre le rythme de ses adversaires. Elle n'a rien à perdre, il faut faire exploser la finale. Ziegler peut suivre, mais elle a l'air d'avoir souffert sur le 1.500m nage libre."
Laure Manaudou ne sera pas l'unique représentante française en finale du 800 libre. Sophie Huber s'est également glissée dans le dernier carré. En réalisant 8:29.66, la nageuse de Sarreguemines s'est adjugé le sixième temps des préliminaires et a franchi pour la première fois la barre des 8:30, cinq jours après avoir cassé celle des 4:10 sur 400m nage libre.
"Je suis contente, je réalise mon meilleur temps dès le matin, c'est plutôt prometteur", a noté Huber. "Pour l'instant, je passe une très bonne semaine: la médaille du 4x200m, j'améliore mes chronos, j'espère que cela va durer. Hier (jeudi) soir, nous n'avons pas eu le temps de savourer la médaille, mais cela motive pour la suite de la compétition."
La compétition d'Esther Baron aux championnats du monde de Melbourne débutait véritablement ce vendredi sur 200m dos, la distance dont elle détient le titre de championne d'Europe. Après un tour de chauffe sur 100m dos, l'autre nageuse de Philippe Lucas en équipe de France s'est hissée en finale avec le quatrième chrono des demi-finales en 2:10.55.
"Je suis satisfaite, mais j'ai mal aux jambes", a signalé Baron. "Kirsty Coventry est impressionnante, elle nage super bien."
Sur 50m papillon, les deux Françaises engagées ont fait un petit tour avant de s'en aller. La Mulhousienne Aurore Mongel, vingt-sixième en 27:87, et la Niçoise Camille Muffat, vingt-huitième en 27:92, n'ont en effet pas réussi à s'extraire des séries.
"Le 50m papillon, ce n'est pas mon truc", admet Aurore Mongel. "Je suis satisfaite d'avoir nagé sous les 28:00, dommage que je ne passe pas en demi-finale. Je pense que la médaille conquise jeudi avec le 4x200m m'a peut-être aidé. Depuis, nous sommes sur un nuage."
Autre déception, les sorties prématurées des tricolores sur 100m papillon. Amaury Leveaux, dix-huitième des séries en 53:21, et Christophe Lebon, trente-septième en 54:27, passent à la trappe.
"Ce n'est vraiment pas terrible", a analysé l'Antibois Lebon. "Maintenant, je vais me remettre au travail pour retrouver mon niveau de performance car je suis loin du compte. Je sors d'une grosse période de travail, j'espère que cela va finir par payer."
Le Mulhousien Leveaux est lui plutôt satisfait: "Je suis content de ce que j'ai fait. Ça ne passe pas, mais c'est quand même mon meilleur temps du matin. J'apprends beaucoup sur ces championnats du monde, sur l'approche d'un grand événement et sur l'entraînement, mais je commets encore trop d'erreurs."
Des erreurs, les deux sprinters tricolores en ont commis dans leur demi-finale du 50m nage libre. Le Marseillais Frédérick Bousquet, douzième en 22:50, et l'Antibois Alain Bernard, neuvième en 22:40, ont terminé loin des gros bras.
"Les détails n'y sont pas", a concédé Bousquet. "J'ai pris un mauvais départ qui m'a empêché de prendre de la vitesse. C'est frustrant, car en vitesse pure je suis avec les autres. Des erreurs qui me coûtent une finale."
Constat identique pour Alain Bernard. "C'est une déception. En séries j'étais bien, mais là j'ai pris un mauvais départ et ensuite c'est très difficile de remonter."
Enfin, le relais masculin du 4x200m nage libre, composé de Fabien Gilot, Sébastien Rouault, Nicolas Rostoucher et Grégory Mallet, s'est classé dixième des séries en 7:19.72. Un chrono insuffisant pour entrer en finale, mais en finissant dans les douze premiers, les Français ont réussi à qualifier le 4x200m pour les prochains Jeux Olympiques de Pékin en 2008.
"C'est dommage de ne pas passer en finale", a regretté le Parisien Grégory Mallat. "Mais en se privant d'Amaury Leveaux en séries, c'était un peu dur. On a fait ce qu'on a pu, le plus important étant de finir dans les douze premiers pour emmener le relais aux JO." AP

source:http://tempsreel.nouvelobs.com

News du 31.03.05:
- Sophie Huber a termine 5e lors de la finale du 800m nage libre alors que Laure Manaudou a remporte la medaille d'argent.
- Esther Baron a termine 4e de la finale du 200m dos tout en etablissant un nouveau record de France (2'09"59).
- Malia Metella devient la dernière chance de médaille française en se qualifiant pour la finale du 100 m, alors que Céline Couderc a été éliminée.
- Anne-Sophie le Paranthoen ne disputera pas la finale du 50 m brasse.

News du 01.04.07:

- Malia Metella est 7e de la finale du 50m.

FINALES

50 m (F) : Malia METELLA (septième en 25"02)

4x100 m quatre nages (F) : Simon DUFOUR, Hugues DUBOSCQ, Amaury LEVEAUX, Alain BERNARD (septième en 3'37"85)



SERIES

400 m 4 nages (F) : Sophie DE RONCHI (éliminée avec le 19e temps en 4'54"60), Camille MUFFAT (éliminée avec le 15e temps en 4'50"22)

400 m 4 nages (H) : Nicolas ROSTOUCHER (forfait)

4x100 m quatre nages (F) : Simon DUFOUR, Hugues DUBOSCQ, Amaury LEVEAUX, Alain BERNARD (qualifiés avec le 5e temps en 3'36"98)

Mondiaux de natation: Metella septième du 50m nage libre

AP | 01.04.2007 | 13:02




L'équipe de France de natation course a vécu dimanche une petite journée en guise de conclusion des championnats du monde de Melbourne.
A l'exception de Malia Metella, finaliste du 50 m nage libre, aucun des Français engagé n'est parvenu à se glisser en finale.
Après des mois de disette, la Guyanaise a disputé sa deuxième finale mondiale dans l'hémisphère sud et s'est classée septième en 25.02 secondes. La victoire est revenue à Lisbeth Lenton en 24.53. L'Australienne a devancé la Suédoise Thérèse Alshammar, deuxième en 24.62 et la Néerlandaise Marleen Veldhuis, médaille de bronze avec un chrono de 24.70.
"J'ai passé une superbe semaine", s'est enthousiasmée Metella à l'issue de sa dernière épreuve. "Septième avec un chrono proche des 25.00, c'est une belle performance. Je sens que ça va mieux, au fil des compétitions je retrouve mes sensations. Il me reste quand même du travail, surtout que les Jeux Olympiques vont arriver vite. A Melbourne, j'ai fait le plein de confiance", a poursuivi la Guyanaise qui s'entraîne à l'Insep sous la houlette de Jean-Lionel Rey.
"Je suis dans le bon état d'esprit pour reprendre l'entraînement. En dix-huit mois, j'ai le temps de refaire mon retard sur les meilleures mondiales."
Les polyvalentes Camille Muffat et Sophie De Ronchi, engagées dans l'épreuve exigeante du 400m quatre nages, n'ont pas créé de surprise. Respectivement 15e (4:50.22) et 19e (4:54.60) des préliminaires, les Françaises ont échoué à bonne longueur de la spécialiste américaine Katie Hoff, première des séries puis sacrée championne du monde, record du monde à la clé (4:32.89 secondes).
"C'est dur, je ne suis pas très contente, même si j'améliore mon record personnel", a affirmé la Niçoise Muffat. "Je mesure le travail qu'il me reste à accomplir, bien que sur ces championnats du monde j'ai un peu joué le rôle de pompier de service. J'aurais préféré disputer le 200m quatre nages." Une épreuve sur laquelle la cadette de l'équipe de France, 18 ans, est vice-championne d'Europe en petit bassin (Helsinki 2006).
Pour sa compatriote Sophie De Ronchi, l'objectif était tout autre: "C'est moi qui ai demandé à nager le 400m quatre nages. Je voulais me jauger. Cette dernière sortie a été difficile, mais je suis contente car je réalise mon meilleur chrono. Sur le 100m brasse, je suis bien. En revanche, en dos et en papillon, je suis un peu juste."
"De manière générale, je me suis sentie mieux en fin de championnats", a poursuivi la nageuse de l'ES Massy. "Je regrette de ne pas avoir réussi à disputer les demi-finales du 200m papillon, mais je retiens surtout l'excellente ambiance qui a régné en équipe de France et le niveau de performance exceptionnel de la compétition." AP

source: http://tempsreel.nouvelobs.com

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Retrouvez les déclarations des nageurs français à l'issue de la huitième et ultime journée des championnats du monde de Melbourne. Malia Metella revient sur sa place en finale du 50m NL, tandis que le relai masculin du 4x100m 4 nages revient sur sa prestation et sur l'exploit de Phelps.

LES FINALES
Malia Metella(7e du 50m nage libre en 25""02) : Je suis contente de mon temps qui s"est amélioré au fil des courses. Je n"avais même pas réalisé un tel chrono à Montréal en 2005. Ça fait donc plaisir de voir que les efforts fournis finissent par payer. Se rapprocher de la barre des 25"" me redonne confiance après les moments difficiles que j"ai vécus l"année dernière à la suite de ma blessure. Désormais, Pékin va occuper mes esprits à chaque instant à l"entrainement. Participer à ces championnats du monde m"a permis de me rendre compte du travail qu"il me restait à fournir. Même si j"ai une demi-seconde et une seconde de retard sur les meilleures aux 50 et 100m, je ne perds pas espoir. Le meilleur reste à venir.

Simon Dufour(membre du relais 4x100m 4 nages, 7e temps de la finale en 3'37''95) : C'est une compétition qu'en tant que capitaine de l'équipe, j'ai vraiment vécu de l'intérieur du groupe France. Je n'ai pas trop regardé les autres épreuves pour essayer de rester concentrer sur les miennes, même si je n'ai réussi à faire de grosses performances. Ce qu'a réussi Phelps est vraiment incroyable et le tableau final des médailles avec les Etats-Unis et de l'Australie tant dominateurs est impressionnant.

Hugues Duboscq(membre du relais 4x100m 4 nages, 7e temps de la finale en 3'37''95) : J'ai vraiment retrouvé des bonnes sensations que je n'avais pas du tout en début de semaine. Je pense avoir rempli mon contrat en relais. Je pense que je me suis vraiment retrouvé au niveau de la nage, ce qui me montre que le travail finit par payer. Je n'ai pas vraiment tout suivi mais c'est vrai que Phelps a été très impressionnant tout au long de la semaine battant largement chacun de ses records du monde. C'est un phénomène. Il est vraiment au-dessus du lot et je pense qu'il devrait y rester encore un long moment.

Alain Bernard (membre du relais 4x100m 4 nages, 7e temps de la finale en 3'37''95) : Malgré cette septième place au moment de prendre le relais, j'ai essayé de me faire plaisir pour tenter de finir en beauté ces championnats du monde. Mine de rien, on s'approche tout de même à une seconde du record de France. La finale a vraiment été très dense. Avec quelques centièmes grappillés de-ci de-là, on aurait pu viser plus haut. La capacité de Phelps à enchainer les courses est vraiment très impressionnante. Il est la partout, sur le 100m en relais, le 4 nages, en papillon.. Ca parait énorme mais personnellement, il suffit que je le regarde pour prendre une leçon de natation. Il a vraiment tout pour aller vite : la puissance, la glisse, la maitrise. C'est quelqu'un que j'admire énormément. Même si il est très doué naturellement, je suis sûr qu'il a travaillé comme un fou pour atteindre un tel niveau ! Il parait tellement intouchable sur tant de courses qu'il devrait bien repartir des Jeux Olympiques de Pékin avec au moins 4 ou 5 titres. Il a encore de beaux jours devant lui.

LES SERIES
Sophie de Ronchi(19e temps des séries du 400m 4 nages en 4'54'60, éliminée) : C'était dur, très dur, mais je suis cependant contente puisque je signe quasiment mon meilleur temps. Je pense avoir fait un bon 100m brasse, ce qui est était mon objectif prioritaire. Sur le papillon et le dos, j'ai malheureusement été en-dessous de mes capacités mais le 400m 4 nages est une discipline tellement difficile qu'il faut en faire beaucoup pour apprendre à le gérer. Le bilan général de mes championnats du monde est mitigé même si je signe mes meilleurs temps sur le 100m brasse le 400m 4 nages. Ma prestation sur le 200m 4 nages m'a un peu déçue. Je suis sure que j'avais les moyens physiques de me hisser en finale, mais j'ai merdé en demie."

Simon Dufour(membre du relais français du 4x100m 4 nages, 5e temps des séries en 3'38''63, qualifié pour la finale) : Nous sommes satisfaits de nous qualifier pour la finale. On avait mis un point d'honneur à se faire plaisir ce matin et tout s'est vraiment bien passé. Jusqu'à maintenant, on a toujours réussi à se classer aux alentours de la 5e place, je pense qu'en raison de l'absence des Etats-Unis, il y a la possibilité de faire mieux. En finale, on peut tout espérer mais c'est surtout le plaisir qui devra primer.

Hugues Duboscq(membre du relais français du 4x100m 4 nages, 5e temps des séries en 3'38''63, qualifié pour la finale) : Ca va être ma seule finale des championnats du monde, je vais donc essayer d'en profiter à fond. Mes sensations sont revenues au cours de cette série. Je suis donc très content que ça passe, d'autant plus que comme dans toutes les finales, il y a peut-être un coup à jouer. Le Japon semble au-dessus du lot mais de notre côté, on va essayer de faire de notre mieux. On a envie de se dépouiller pour soi mais aussi et surtout pour les copains.



Eurosport - Propos recueillis par notre envoyé spécial Thomas Bonnet - 01/04/2007 16:55

source: www.eurosport.fr