pour les championnats du monde. Voici un petit article sur les athletes francais qui vont representer la France:
Sports
Mondiaux de natation: les Jeux de Pékin en ligne de mire
AP | 15.03.2007 | 15:28
Au total, trente-neuf athlètes tricolores sont engagés aux championnats du monde de natation qui débutent samedi à Melbourne, avec pour mission de préparer les Jeux Olympiques de Pékin et d'améliorer la récolte des Mondiaux 2005.
Il y a deux ans, la France avait glané cinq médailles: trois d'or (Virginie Dedieu, Laure Manaudou, Solenne Figues), une d'argent (Malia Metella) et une de bronze (Hugues Duboscq).
Après une première semaine consacrée à la natation synchronisée, aux épreuves d'eau libre et au plongeon, les épreuves de natation course auront lieu du 25 mars au 1er avril.
Pour le Directeur technique national Claude Fauquet, l'objectif des vingt-trois nageurs français est limpide: "Nous sommes dans l'année qui précède les Jeux Olympiques, il faut donc marquer les esprits et maintenir la dynamique de l'équipe de France."
On peut faire confiance à Laure Manaudou pour galvaniser les Bleus. Outre son 400m nage libre de prédilection, qu'elle disputera le premier jour des épreuves de natation course, la protégée de Philippe Lucas s'alignera sur 200m, 800m et 1.500m nage libre, 50m, 100m dos et 200m quatre nages avec le désir de "rencontrer le public australien pour qui la natation est le sport numéro 1".
Reste que si le public et les médias "Aussies" sont impatients de découvrir l'égérie de la natation française, ses rivales américaines Kate Ziegler et Katie Hoff l'attendent de pied ferme dans les courses de nage libre.
La France pourra également compter sur ses championnes d'Europe Esther Baron (grand bassin) et Alena Popchanka (petit bassin) pour s'illustrer.
Si Malia Metella, blessée au thorax en novembre 2005, tarde à retrouver sa plénitude, il faudra compter avec elle. A l'instar du médaillé olympique Hugues Duboscq, en quête de rachat depuis sa déconvenue européenne de l'été 2006 (6e sur 100 m brasse). Les relais tricolores auront enfin leur mot à dire.
"Tous les relais sont qualifiés", note Claude Fauquet. "Si certains peuvent accéder au podium, tous doivent viser la qualification olympique, en jeu à Melbourne."
Autre pourvoyeur potentiel de médailles, l'équipe de France d'eau libre. Gilles Rondy, champion d'Europe 2006 du 25 km, sera accompagné de Stéphane Gomez, médaillé de bronze du 25 km aux Euros de Budapest, et de Cathy Dietrich, vice championne d'Europe 2006 du 5km.
Pour Claude Fauquet, l'objectif est double: "Confirmer les résultats des championnats d'Europe de Budapest et se sélectionner pour les Mondiaux d'eau libre à Séville (29 avril4 mai 2008), compétition qualificative pour les Jeux de Pékin".
"Tout est envisageable", acquiesce Jean-Paul Narce, adjoint du DTN en charge de la longue distance. "Les Français sont en forme, mais chaque compétition est différente en eau libre. Tout dépend des conditions climatiques, de la température de l'eau, du site..." Premiers éléments de réponse ce dimanche avec le 5 km féminin.
En natation synchronisée, tous les regards seront rivés sur Virginie Dedieu, qui signe son grand retour à Melbourne. "C'est l'événement incontournable de la natation synchronisée française", confirme le DTN.
Depuis l'annonce de son retour dans le solo libre, la double championne du monde (Barcelone 2003 et Montréal 2005) peaufine sa préparation sur le thème de la Callas. A suivre également, le solo technique d'Apolline Dreyfuss, les duos libre et technique, le combiné ainsi que les ballets d'équipe libre et technique.
En plongeon, elles ne seront que deux à défendre les couleurs tricolores à partir de lundi. Claire Febvay et Audrey Labeau poursuivent un objectif commun: décrocher leur ticket au tremplin 10 mètres pour les Jeux de Pékin.
"Pour cela, il faudra qu'elles se classent dans les douze premières finalistes mondiales", rappelle Fauquet.
Febvay, qui s'entraîne à l'université de Tucson (Etats-Unis), a retrouvé l'équipe de France aux Euros de Budapest après deux saisons blanches.
"Depuis les Euros, Claire se sent bien", souligne son entraîneur Monique Meyer. "Elle a pris en maturité et les petites erreurs ne devraient plus se répéter."
Audrey Labeau, engagée elle aussi en haut-vol, comptera sur ses stages à répétition en Chine pour se hisser dans la hiérarchie mondiale. AP